FICHE DE PERSONNAGE
Prénom : Jimmy
Nom : Westcliff
Surnom(s) : Sur le continent, on l'appelait Clifhanger à cause de sa capacité à retourner les situations. Son patron l'appelle juste Jim.
Sexe : Masculin
Race : Humain
Age : 27 ans
Apparence physique :
Jimmy est de taille moyenne (environ 1m76). Il entretient une bonne forme physique par des activités régulières. Ses cheveux sont d'un noir d'ébène, coupés court, remplis de mèches rebelles qui l’empêchent tout simplement de se coiffer. Ses yeux verts lui donne un regard tendre qui tend vers une certaine nostalgie. Il a survécu miraculeusement à l'explosion d'une réserve de poudre, le brûlant des pieds aux oreilles. Il recouvre depuis son corps meurtri de bandelettes, à la fois pour éviter que sa chair s'infecte, et pour garder une apparence humaine "convenable". (Il est pas beau à voir sans ses bandelettes.)
La partie non dissimulée de son visage laisse entrevoir qu'il est beau garçon, du moins si on s’arrête là.
Il est régulièrement victime de tremblements liés au choc post traumatique.
Niveau vestimentaire, il porte un long manteau marron, un pantalon en tissu noir tenu par une ceinture de cuir où s'entreposent des petits tubes remplis de poudre noire et de longues bottes en cuir marron. Il ne porte pas de chemise, il faut que ses blessures respirent.
Caractère et défauts
Jim est issu d'une lignée militaire, il a été élevé et formé pour servir dans la flotte continentale. Il est rigueur et discipline quand il s'agit d'artillerie. A côté de ça, il est jovial et frivole, frisant l'effronterie. C'est un acharné du travail, il s'est lancé dans la quête de réaliser le mélange parfait stabilité/puissance. Il est toujours optimiste en toutes circonstances, après tout on ne peut pas mourir deux fois. Il aime les femmes mais il a bien trop honte de son corps meurtri pour accepter des avances. Il apprécie la compagnie d'autrui tant que ceux-ci ne s'attardent pas sur son passé. Il aime les défis, et considère que les difficultés ne sont là que pour rendre les choses attrayantes. Bien qu'ayant reçu une éducation aristocratique, Jim n'a jamais adhérer aux bienséances qu’entraînait son rang. Il sait très bien se tenir en société, mais prend un malin plaisir à ne pas le faire. Il se sent surtout bien dans une taverne remplie de matelots au langage argotique, brayant des chansons, chuchotant des légendes.
L'orgueil est son principal défaut, surtout quand son entêtement s'en mêle. Il n'accepte pas d'être considéré comme un poids mort. Son besoin de se prouver qu'il est toujours dans le coup peut le pousser à commettre n'importe quoi.
Histoire
J'ai déjà un peu plus d'un quart de siècle, et je serais le fils de l'amiral John Westcliff. C'est qu'on dit les médecins à mon réveil. Il paraitrait que j'aurais tenter d'arrêter un activiste qui voulait saborder l'Insider, et que j'avais eu beaucoup de courage et surtout beaucoup de chance d'être encore en vie. Foutaises ! Je sais que ma mémoire a pris un sacré coup, pourtant je sais très bien ce qui c'est passé ce jour là. Le mélange était pourtant parfait.
Je travaillais comme d'habitude dans la poudrière où j'avais installé mon bureau.
Des mois de labeurs réduits en cendre, c'est de mauvais goût je vous l'accorde.
Ce soir là, je décidais de la tester. Tout se déroulait à merveille, la poudre crissait légèrement sous l'action du feu, émettant de petits crépitements. Quand soudain, un matelot bourré est rentré en trombe. Il avait un pistolet à la main et une bouteille dans l'autre qu'il vidait goulument entre deux mots incompréhensibles.
Soudain pris d'une peur intense, le forcené se mit à courir en voyant la poudre enflammée. Et puis, il y avait ce cordage au sol. L'homme s'est pris les pieds dedans, je le vois encore tomber, ses mains brassant l'air pour se rattraper à n'importe quoi. Un piètre marin, doublé d'un incapable, ce fut sa dernière bourde. Il heurta lourdement le sol, emportant la table avec lui. Je me rappel avoir plonger pour l'intercepter, puis une grande déflagration. J'aurais dû être incinéré sur place, mais la mort semblait pas si pressé de m'accueillir.
Les toubibs semblaient unanimes,c'était une question de semaines, voir de mois, car ma chair ne cicatrisait pas. Toutes leurs machines, leurs soit disant science n'était d'aucune utilité. Mon père fit convoquer la fine fleur de la médecine du gouvernement. Je fus saigné, brûlé, j'avalais tout un tas de potions à l'extrait de licorne, de mandragore et même de troll. Bandes de charlatans !
L'affaire avait fait grand bruit, ma mère me lisait souvent les articles des journaux, comme pour me dire que je n'étais pas seul dans mon combat pour survivre. Quand j'y repense, j'ai surtout dû être un bon terrain d'expérimentation, une sorte de défis pour savants fous. Et puis un jour, un certain professeur Von stauser débarqua chez nous avec une méthode originale, pas tout à fait homologuée , ce n'était qu'une question de temps nous assurait t'il.
Je fus déplacer dans son laboratoire où se dressait une salle d'opération remplie de machines étranges. Tout ce que je sais, c'est qu'il m'injecta des doses massives de produits aux noms tarabiscotés. Mon état se stabilisa, ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort disait t'il. Mais les effets secondaires ne tardèrent pas à se manifester...
Après des mois de rééducations, je recommençais à vivre normalement. Je pensais avoir passé le pire, mais cela ne faisait que de commencer. A 26 ans, j'étais déjà hors course. On me remercia gentiment pour mes services passés, je fus décorer, mais plus aucun équipage ne voulait de moi.
J'étais parmi les meilleurs artilleurs de la flotte, on se battait pour m'avoir à bord. J'étais un maitre capable de diriger une bordée avec une précision effroyable. Héritier d'une prestigieuse lignée de marins, j'étais sorti major de l'école d'artillerie. J'avais toutes les cartes en main pour faire honneur à mes ancêtres.
Mais je ne suis plus cet homme. Je suis la proie de crises d'angoisse, de pertes d'attention et de tremblements. J'ai parfois des trous de mémoire, et je ne me rappel plus les dosages. J'ai pris l'habitude de tout noter. Certains n'aurait plus jamais voulu avoir à faire à la poudre, j'ai eu moi aussi des moments de doutes, de peur, mais si je lâche ma quête, à quoi puis-je donc me raccrocher ?
Mon corps est une épave qui prend l'eau, et malgré tout les exercices que je fais pour maintenir un semblant de forme, j'ai l'impression que je ne fais qu'écoper. J'étais jadis beau garçon, un vrai tombeur à la réputation sulfureuse. Il faut les voir aujourd'hui, ces dames autrefois à mes pieds, me regarder avec une condescendance mêlé à une pointe de dégoût. Mes amis avec qui je réalisais les quatre cent coups avec une impunité coupable, m'avait tourné le dos lentement mais surement. Trop effrayés à l'idée que je leur claque dans les pattes.
Je l'accepte, cela me permet de passer plus de temps à découvrir le mélange parfait. Toutes ces choses, je pouvais les tolérer et vivre avec. L'insoutenable vint du regard de mon père. Lui qui avait été si dure, me poussant toujours à me dépasser, me regarde à présent avec pitié. Nous avions de grandes discordes, des disputes mémorables. Au fond, nous étions heureux comme ça.
Parfois, il s'assoit à mes côtés, me regarde longuement sans rien dire. Quelque chose s'est brisé en lui, il ne pleure pas, mais je sais qu'il a le cœur serré. Alors je le secoue, l'envoi sur les roses, me montre toujours plus dure avec lui, il ne bronche pas et s'enfuit silencieusement.
L'idée de quitter le continent, de partir loin de cette vie où je suis devenu un poids fait son chemin. Et un soir, je m'embarque dans le premier navire vers la plus infâme des destinations (pour les gens du continent), Clavinia repère de forbans, pirates, sans foi ni loi.
Je leur montrerais à tous qu'ils se trompent, que je suis ni mort ni enterré, même si pour ça je dois devenir la pire fripouille, un traitre à ma nation et couler les navires sur lesquels j'ai autrefois servi.
Je pose le pied sur cette nouvelle terre, mes soucis semblent loin, je sens que je peux tout faire. Je ne suis plus le maitre artilleur Clifhanger, mais simplement Jimmy, ou Jim pour l'alchimiste qui m'a embauché comme adjoint. Il ne me pose jamais de question sur mes brûlures, ça ne l'intéresse pas.
Informations :
Les Westcliff sont une famille aristocratique de tradition militaire navale. Ils ont contribué à l'expansion du Gouvernement de générations en générations, occupant des postes prestigieux.
Jimmy est le fils de l'amiral John Westcliff. Il possède aussi deux frères et trois sœurs plus jeunes que lui.
Il vient d'être embauché dans la boutique d'un artificier : Chez Weedle ( remèdes et artifices en tout genres ni repris ni échangé)
Profession : Adjoint d'alchimiste
Compétence raciale : Adaptabilité
Compétences :
Manipulation : 2
Poudrier : 1
Base de tir (canon) : 1
(Sa perception des distances n'est plus ce qu'elle était)
Déchiffrage : 1
Marin : 1