Prénom : Sergueï
Nom : Radpoti ... kof kof Radpotistinov.
Surnom : L'vieux, l'ancêtre, enfin j'en ai à la pelle d'autres surnoms aussi sympas.
Sexe : Homme
Race : Homme
Age : J'ai arrété d'compter à 70.
Apparence physique :C'est sûr, les années t'ont pas arrangées. A une époque t'en faisais tomber des dames. Aujourd'hui tes années se comptent au nombre de rides au dessus de tes yeux. D'ailleurs ces yeux commencent un peu à se fermer tous seuls, à ramollir. Quand tu penses qu'avant, tu pouvais faire chialer un gosse rien qu'en le fixant de tes deux pupilles...
T'as beau t'maintenir, faire toujours du sport, c'est plus de ton âge. Et pourtant tu t'bats chaque jour pour garder du muscle et un peu de vigueur. Tu caches les rides de ton front sous une longue barbe blanche, parce que non, il te reste plus un ch'veux coloré. Mais pourtant tu gardes l'allure d'un gosse de dix ans. Les épaules en avant, tu bombes le torse. Oui mais voilà t'as perdu quelques centimètres, ton crane se dégarnit un peu plus chaque jour, et on pourrait continuer.
Depuis tes dix neuf ans, y'a peut être un truc qu'a pas changé, c'est ton look de bohème.
T'aurais pu troquer tes vieux shorts troués contre quelqu'chose de plus classe, mais t'y tiens bien de trop pour les jeter. On va pas dire non plus que ta vieille veste en laine te va bien. D'puis le temps, elle en a perdu d'la couleur. Ses longues lignes bleus sont devenus grises et et le reste censé êre blanc, bah tu pourrais pas dire de quelle couleur c'est, mais c'est pas du blanc. Elle te quitte quand même quasiment jamais cette marinière. C'est sûrement sa poche interieure et son ouverture facile qui te plait.
Dessous, tu portes toujours un vieux haut de tissus fins et sales, jamais le même, mais toujours sale. Des signes de révolutionnaires aux sans motifs, t'en as à la pelle de hauts, alors pourquoi t'en as aucun de potable? Tu t'en fous c'est ça? T'as pas quitté la bourgeoisie pour te faire emm*** sur une question de mode ?! Ton coté vieux raleur ultra violent qui ressort en somme.
Caractère et défauts : Oh toi, il n'y a pas à dire, t'es une grande gueule. A croire que que tu voudrais détruire le monde à coups d'insultes. Forcément t'as jamais réussi, mais c'est pas faute d'avoir essayé. Le peu de personnes qui te connaissent te l'accorderont, tu t'es un peu calmé avec l'âge. Ils te diront aussi que t'as bien fait, parce qu'autrement une croix porterait ton nom depuis longtemps. Tu te rappelles? Quand tu te mettais à injurier une vingtaine de pirates en même temps et que tu leur fonçais dessus? T'avais vraiment l'cul bordé de nouille, tu t'en sortais toujours. Tu te cassais une dizaine de côtes, passais une semaine à l'hosto et le lendemain tu recommençais.
Ah ça pour avoir la haine, tu l'avais! Bien sûr tu l'as toujours, cette envie de détruire la moitiée des personnes que tu croises. Mais... tu t'retiens, t'es trop vieux maintenant. Tu en serais presque lasse, de te battre. Parfois tu réfléchis même à t'ranger, à finir au placard comme on dit, mais ça serait trop triste hein? A quoi bon vivre si tu sers plus à rien?
C'est vrai que si t'avais une famille, tu te serais posé avec elle. Mais voilà t'as sûrement quelques gosses éparpillés, mais tu sais pas où. C'est vrai qu't'a voyagé, batifolé, mais t'as jamais pu rester. La famille, ça t'a toujours fait flipper, même si tu te l''avoueras jamais. Enfin avoir quelque gosses quand même, ça doit être quelque chose ... Parfois t'en imagines d'aussi bêtes que toi et ça te fait marrer. T''aurais des fois, aimé être quelqu'un d'posé, pouvoir supporter d'rester au même endroit, sous un même toit. Mais au bout d'quelques mois, ça te viens comme une envie d'pisser, et tu remontes sur ton bateau. Cette fois la mer t'as appelé et tu ne reviendras pas. A quoi bon dire au r'voir? T'en as brisé des coeurs, mais d'un côté l'tient doit pas être mieux, il ne faut pas se leurrer. T'as toujours eu la rage et tu l'emmèneras au fond de ta tombe.
Histoire :T'es né loin d'ici toi. D'ailleurs tu voudrais retourner là bas que tu retrouverais pas la route. Tu te rappelles de quelques souvenirs de ton île natale, quelques brides et encore, c'est un grand mot ...
Y'a quand même quelques trucs dont tu t'souviens, et qui te font toujours marrer. Ou pleurer.
- Spoiler:
C'est une ville dont le nom n'est pas important. Le régime politique en place est monarchique. Le pouvoir y est extrêmement centralisé, et les répressions contre les habitants sont très importantes. Les libertés sont réduites au minimum pour les habitants lambda. Dans cette ville existe deux catégories de gens. Les premiers, nobles, sont les plus aisés. Ils vivent grâce aux taxes prélevés sur les seconds. Chez eux, l'image de la grâce, de la richesse et de la culture sont primordiales. La royauté les laisse agir à leurs guises, mais au moindre faux pas contre un autre noble, le coupable perd son statut.
La seconde catégorie de personnes regroupe toutes les personnes subissants les taxes. Une grande partie est hors-la-loi et se réfugie dans les bidonvilles pour fuir la répression.
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T'as à peine dix printemps que t'es déjà la racaille des bacs à sable. Quand on t'énerve, c'est à coups de poings que tu réponds. Et tes coups de poings, ils font mal ...Non pas mal physiquement hein, mais c'est juste que quand tu t'bats, t'as tendance à oublier qui tu es. Parce que oui, quand on a les parents que t'as, on s'écrase et on est adorable. Sauf que toi, tu refuses de t'écraser, et plus tu t'en prends par tes parents, plus tu te rebelles. Tu t'en rends compte au moins ? T'es un peu comme un cheveu sur la soupe, tu salis le tableau. Tes géniteurs t'avaient tracés un avenir, toi tu t'amuses à le détruire. Qui à part toi aurait refusé de vivre en tant que noble ? Pourtan,t de temps en temps t'écoutes les cours, et ça te plait. C'est juste que t'as pas envie d'être comme toutes ces enflures, à rester cloîtré dans un chateau toute ta vie. Toi t'as le sang qui bouillonne, tu insultes, tu te bats et t'as que dix ans. Tu vas jusqu'à pourrir la bonne réputation qu'avaient tes géniteurs. Ils essayent de te calmer, tentent de t'enfermer, te donnent un nombre incalculable de coups. Mais tu résistes, encore, et encore.
Tu resteras toi, car déjà à cet âge, t'as comprit qu'ils ne vivent pas vraiment. Ils ne se voient qu'à travers le regard de leurs voisins.
Dans la glace, ils imaginent ce que verront les autres nobles. Quand ils s'habillent, ils pensent à la couleur préférée de ceux qu'ils côtoieront. Tout ça, ça te fais vomir.
T'aurais même pas assez de bile pour leur montrer le dégout qu'ils t'inspirent.
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A quatorze ans, tu commences à fuguer pendant de plus en plus longs moments. Tu te réfugies dans des bars, des tavernes, où tu écoutes les pochards et brigands. Tous les coins malfamés de la ville, tu les connais. Tu te fais des amis qui ont dix ans de plus que toi. La plupart ont été pirates et ils ont plein d'histoires à débiter. Un amas de mensonges ou la vérité? A vrai dire, tu t'en contrefous. Le plus important c'est que ce qu'ils disent, ça vend du rêve. Eux ils sont libres, font ce qu'ils veulent et t'en crèves de jalousie.
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Au bout de quelques jours, tu retournes toujours chez tes géniteurs, parce qu'au fond, c'est eux qui t'ont fait. Une partie de leurs sermons est passée, une infime. C'est la partie comme quoi les enfants doivent aimer leurs parents. Ils ont beau être irréfutablement violents, totalement écervelés, tu réussiras à leur faire comprendre. T'as même pas quinze piges, tu veux parler politique avec des adultes, et tu t'rends pas compte du ridicule? T'as toujours pas compris qu'ils ne changeront jamais, tu restes encore un gosse naïf.
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T'as maintenant vu une petite vingtaine d'hivers passer. T'as toujours pas changé. La semaine dernière tu t'es encore battu. Le problème c'est que là, le bourgeois tabassé, il n'a pas qu'un oeil au beurre noir. Des passants l'ont découvert dans un endroit sordide, à moitié mort. A son réveil, il ne se rappelait rien. La débile de flicaille en fait toute une histoire. Toi tu t'en fous, le portrait robot est vraiment moche, ça t'ressemble à peine. Le gars, tu pensais l'avoir laissé mort, et tu te surprends à t'en vouloir que ce ne soit pas le cas. Tu t'en souviens de la raison de cette bagarre? Ce sale gosse de riche s'amusait à tabasser tous les non-nobles sous prétexte que c'était le fils du roi, ou quelque chose du genre. Quand t'as commencé à vouloir l'frapper, il s'est planqué derrière ses gardes du corps. Ils étaient nombreux ces cons. Et plutôt balèzes. Mais t'es pas du genre à prendre peur comme ça, alors t'as foncé dans l'tas. Un des gorilles s'est avancé vers toi. Ah c'lui là, il t'a fait peur avec son sourire à faire pâlir le plus gros des marins ... C'était pas un manchot avec son couteau, il aurait pu t'avoir mais t'étais bien d'trop énervé pour te laisser faire. Tu esquivais comme un fou ses coups qui partaient à grande vitesse. Dès que tu l'as vu baisser sa garde, t'en a profité pour lui asséner un bon coup dans l'estomac. Sauf que fallait pas rêver, les autres gardes du corps ont réagis. Tu t'es vite retrouvé à te battre comme un fou contre une dizaine de gorilles. T'as beau être plutôt fort quand il s'agit de cogner, là, tu ne faisais pas l'poids. Au bout d'une petite minute tu t'es fait mettre à terre par une attaque plus forte que les autres. Heureusement t'avais des fans. A croire que tous les habitants n'attendaient que ça, ils se sont tous rués vers toi pour t'aider. Ils étaient une trentaine facile, et ont foncé vers la demi douzaine de gardes. Quand tu t'es réveille, un grand nombre de civils se battait contre les gardes. La moitié d'entre eux s'était déjà bastonnée avec toi, mais leur estime pour ta personne était montée d'un coup. Grâce à toi, ils allaient pouvoir massacrer ce p'tit fils du roi qui les humiliait tant.
A la fin du combat, tu pouvais plus compter l'nombre de cadavres par terres, toi t'étais encore debout mais bien amoché. Ton visage était recouvert de sang et tu savais même pas si c'était l'tient. T'as regardé l'fils du roi un court instant.
Bien sûr tu t'en es occupé. Mais le problème, c'est que tes parents se doutent du coupable. Ils t'ont vu rentrer en sang, les habits en lambeau.
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Là, tu l'sens mal,. Tu t'rends compte que t'as quand même tabassé un gars de la couronne. Et puis, les dommages collatéraux sont plutôt élevés ...Tes parents laisseront pas passer c'coup là. T'as toujours réussit à passer entre les mailles du filet, mais cette fois, t'as attrapé un trop gros poisson.
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Le lendemain
Ca fait un moment que tes parents discutent dans leur chambre, en sourdine. C'est bizarre, d'habitude t'entends toujours toute leur conversation, mais là, rien. A peine un chuchotement. Mû par un pressentiment, tu t'approches de la porte, à pas feutrés. Tu glisses l'oreille contre le verrou, et te concentres pour écouter.
_"
Là, il est vraiment allé trop loin, il faut le dénoncer ..._
Mais... c'est notre fils ..._
Non, non et non, on va pas supporter ça plus longtemps. On a tout ess...."
T'écoutes pas la suite, ça sert à rien. Pis à force de chercher la mouise, on la trouve. C'est déjà un miracle que t'ai pas finit dans un trou vu toutes les embrouilles que t'as cherché.
La moitié de la ville voudrait voir ton corps criblé de balles.
Dans ce genre de situation, faut pas polémiquer, ni être trop bête. T'as beau avoir tous les défauts du monde, t'as cette qualité d'avoir ton cerveau à peu près en place. Tu rassembles quelques affaires, discrètement et sans te faire entendre des géniteurs. Tu sais où ils cachent l'argent gagnée d'la journée. Tu prends l'enveloppe posée dans le quatrième placard de la cuisine. Maintenant, il te faut partir loin, t'as assez de billets pour survivre un bon mois, et tu peux facilement voler un bateau de pêcheur. C'est ce que tu fais. C'est le milieu de l'après midi, alors les p"tites coques sont là. Leurs proprios sont partis pécher avec toute la nuit, et maintenant ils ronflent dans leurs pieux ou cuvent leurs alcools. Et puis, le port où sont mis les navires de présence se trouve d'l'autre côté de la ville, en amont de la rivière. Grâce à ça, l'endroit où tu rends est complètement désert. Même pas un marin trop beurré pour se rendre compte qu'il n'aura pas l'temps de poser son cul dans son lit avant de r'tourner bosser. T'as d'la chance, c'est rare.
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Tu montes dans la première coque que tu vois. Quatre ou cinq heures plus tard, te voilà à l'embouchure du fleuve. Tu entres dans l'océan et commence le premier d'une longue série de voyages en mer. Par obligation tu d'viens pêcheur, histoire d'avoir quelqu'chose dans la bouche. Tu vogues comme ça un long moment. La barque se dirige toute seule et tu t'en contrefous un peu à vrai dire. Après tout, tu n'sais même pas où aller. Au bout d'un moment, tu t'arrêtes sur une île où tu y vends d'la poiscaille pêchée la nuit. Le jour où t'en as mare, tu montes sur ton bateau sans te retourner, et tu pars pour de bon. tu feras ce manège pendant cinquante ans. De temps en temps tu t'embarqueras sur un bateau pirate, histoire de foutre sur la tronche avec quelques enflures. Y'a rien d'mieux que ça pour te calmer. La castagne.
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Aujourd'hui t'as plus de soixante dix piges. Depuis plusieurs semaines maintenant, t'es en mer. Il te reste plus d'eau d'puis un moment et tu passes ton temps à dégobiller. C'est con tu t'dis, c'liquide, t'en as à perte de vue, et pourtant tu peux même pas boire sans en être malade. La vie est mal foutue quand même. C'est peut être ton heure, les nouilles se sont barré d'tes fesses, ta bonne étoile t'as quitté. A moin que ... Une île, tu crois rêver, t'y croyais plus depuis longtemps, mais là, tu vois à l'horizon, y'a une île.
Profession : Pêcheur.
Points de compétences :Navigation : Marin (2)=> Orientation en mer.(1)
Physique : Endurance (2) => Dur-à-Cuire.(1)
Voilà, à vous de me dire ce qui ne va pas!