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 Delibeth

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Delibeth
Personne Bannie
Delibeth


Messages : 31
Date d'inscription : 14/07/2011

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MessageSujet: Delibeth   Delibeth Icon_minitimeJeu 14 Juil - 18:44

Delibeth est une belle femme, elle a gardé et gardera les traits de l'adolescente qu'elle était jadis. Condamnée à être jeune, il y a pire quand on sait que des milliers de femmes en rêveraient mais je ne suis pas sûre que c'était son cas.
Pourtant, nous n'avons pas vraiment eut le choix.
Lili, c'est le surnom que je lui ai donné, était une adolescente de taille moyenne même si son allure svelte donnait l'illusion qu'elle était plus grande.
Tous chez elle était grâce et beauté. De l'ovale de son visage à la pointe de son nez aquilin en passant par sa longue chevelure brune.
Pourtant, ce qui m'a tout de suite attiré vers elle, c'est les perles turquoises qui illuminent son visage. Ses yeux sont d'un bleu si clair, si profond qu'ils vous envoutent. A moi, ils me rappelaient la couleur des eaux tropicales.
Si je suis la ligne de son nez, on arrive sur ce petit coussin rose, symbole d'amour et de passion. Ses lèvres ont la douceur du velours et le goût du miel. Un jour peut-être aurez-vous la chance vous aussi d'y gouter.
Si l'on continue à descendre, on tombe sur ses fruits défendus mis en valeur par sa peau d'albâtre. Tous ce que je peux vous dire sur eux, à part qu'ils sont doux comme chaque centimètre carré de sa peau, c'est qu'ils sont si ronds qu'ils se lovent parfaitement dans le creux des mains. Leur fermeté et leur taille moyenne leur assurent un bon maintien.
Je vous l'avais dit, Delibeth est une belle plante restée figée à ses 22 ans.

Il est une chose sur laquelle j'aimerai attirer votre attention.
Ses mains...
Regarder comme elles sont délicates et gracieuses. Comme ses ongles longs sont parfaitement entretenus. Des mains d'artistes... Et c'est le cas croyez moi.
C'est là les mains de la violoniste qu'est Delibeth.



Delibeth était une jeune femme pleine de vie.
De ces jeunes femmes qui croquent la vie à pleine dent, qui en profitent et la vivent à 100 à l'heure. Elle aimait rire et s'amuser. Elle aimait sentir le soleil sur sa peau et l'odeur de la nature après la pluie. Un petit rien la faisait sourire, qu'il était beau son sourire.
Sa transformation lui a pourtant fait perdre cette candeur qui était sienne avant. A quoi bon croquer la vie quand on ne l'avait plus ? Elle vivait mais était morte à la fois, je me souviens encore de la terreur que je pus lire dans ses yeux à son réveil.
Terreur qui doit toujours l'habiter, la peur de devenir un monstre, la peur de l'inconnu.
Les seuls moments où j'avais l'impression de revoir cette étincelle de bonheur, à part ceux intimes, étaient ceux où elle prenait son violon dans les mains et commençait à jouer. Avec son violon, elle s'évadait, elle retrouvait cette joie de vivre qui était sienne avant. Pourtant quand elle le repose, le rideau tombe et elle redevient celle qu'elle est devenue.
Une jeune femme triste qui n'a plus rien à attendre de la vie. Condamnée à l'éternité à moins qu'elle ne se tue ou ne se fasse tuer.
Lili a commencé à apprendre à vivre en tant que vampire pourtant, elle garde toujours cette tendresse pour les gens. C'est cette tendresse qui lui a d'ailleurs rendu l'absorption de sang difficile. Elle était consciente qu'il fallait qu'elle se nourrisse mais, elle ne voulait pas le faire au mépris de la vie d'autrui. C'est comme ça qu'elle apprit à ne prendre que le nécessaire, ni plus ni moins. Finalement, elle a gardé ce grand cœur qui faisait que tout le monde l'aimait.



Delibeth et moi nous sommes rencontrés un peu par hasard. Rien à l'époque ne laissait pensé que les choses tourneraient ainsi. Si j'avais su ce que nous réservait le futur, je n'aurai peut-être pas agit de la sorte. Et alors, je ne vous conterai probablement pas cette histoire.

A cette époque, Delibeth donnait un concert dans une petite auberge de la ville. Je profitais de la nuit pour m'y rendre, plus par curiosité qu'autre chose. Je fus rapidement séduit par la demoiselle. Elle était belle et envoutante, je la voulais pour moi seul sans avoir à la partager. Mais qui aurait assez de bon sens pour se lier d'amour à un vampire ?
Il me la fallait tout de suite maintenant. C'est comme ça qu'à la fin de son concert, je me retrouvai à entrer sans bruit dans sa loge. Elle était là, près de moi, je me sentais attiré par elle comme un aimant. Comme elle était belle. Je me surpris à sourire.
Me raclant la gorge, j'attirais son attention. Elle sursauta et se tourna vers moi. Elle semblait à la fois curieuse et inquiète, probablement le résultat de ma condition de vampire. Quand je fis mine de m'approcher, je pus voir dans ses yeux toute la peur que nous incitons et elle recula cherchant un endroit où fuir.
Je n'avais pas le choix, je ne pouvais la laisser fuir, elle devait être mienne. C'est comme ça que j'usais sur elle de mon charme naturel de vampire. En y réfléchissant bien, j'aurai peut-être dû la laisser fuir et ne pas forcer le destin. Pourtant tout mon être me criait de la prendre, chose que je fis.
Au contact de ma peau, elle frémit, bientôt, elle n'eut d'yeux que pour moi. Elle était à moi.

Nous vécûmes comme ça un moment. Profitant de cette idylle que j'avais forcé, profitant des moments d'intimités que l'on s'offrait, profitant du temps qui passait. Je l'aimais vraiment beaucoup. Je l'aimais au point de soulever des montagnes pour elle, bien conscient qu'un jour nos routes se sépareraient. Elle irait alors trouver le repos auprès de ses ancêtres alors que moi, j'irais comme une âme en peine chercher quelqu'un qui pourrait la remplacer.

Mais, il est bien connu que les choses ne se passent jamais comme on le voudrait. Il y a toujours ce petit grain de sable qui vient coincer la machine et faire déraper le court du temps.
Ce petit grain de sable se trouva être un homme. Un homme qui voulait lui aussi Delibeth pour lui seul, un homme qui ne comprenait pas ce qu'elle pouvait trouver à un homme comme moi, vampire qui plus est. C'est comme ça que le combat de coq commença entrainant avec lui, des dommages collatéraux.

Delibeth fut l'un d'eux.
J'allais la perdre, plus vite que je ne le pensais, je devais la laisser partir je le savais pourtant...




Il fait nuit ce soir là. Une nuit douce et paisible, une de ces nuits qui éveille les sens et fait monter le désir. C'est si excitant de se promener sous le regard de la voie lactée, seul au monde... Ou presque. Nous sommes confortablement installés dans notre bulle de bonheur, inconscient du danger qui nous guette.

La réalité nous rattrapa bien vite.
Un homme nous suit depuis un moment quand il se décide enfin à passer à l'action. Il est grand et fort, armé d'une courte lame. En regardant bien, il semble ivre. Qu'importe, il est là, prêt à se jeter sur nous, moi. Son regard est rempli de haine contre moi et de désir pour Delibeth quand il m'interpelle.


« Eh toi ! Sale vampire ! Tu n'as rien à faire avec cette dame ! Tu ne la mérite pas. »

« Ne t'approche pas ! La dame, comme tu dis, est libre de ses choix. Accepte le. »

Mais il est inutile de discuter.
Ma réplique à peine achevé l'homme s'élance vers moi, bien décidé à me transpercer le cœur de sa lame. Tu es poussière et tu redeviendras poussière, voilà ce à quoi il doit penser en s'élançant. Aveuglé par sa haine, il ne remarque même pas Delibeth qui dans l'espoir d'interrompre ce combat dépourvu de sens s'interpose entre lui et moi en criant d'arrêter.
Alors que je la repousse, la lame de l'homme se plante en elle, lui perforant probablement un poumon à la place du cœur.
Maigre répit.
Tandis que les larmes coulent sur ses joues ma Lili chute. Fou de douleur et de colère, je m'élance à mon tour contre l'individu. Il n'a aucune chance, il n'en a jamais eut une seule. Sans gloire, je lui vole à mon tour sa vie.

Je me laisse alors tomber à genou prés de ma bien-aimée. Son sang s'écoule lentement de sa blessure tachant de rouge le sable fin de la plage. Elle tousse, commençant à manquer d'air. Je pourrai aller chercher des secours mais il était trop tard, je ne pouvais me résigner à la laisser s'éteindre seule.
Alors qu'elle allait parler, je lui pose délicatement un doigt sur les lèvres, lui intimant ainsi de se taire. Tendrement, je pose sa tête sur mes genoux et lui caresse les cheveux.


« Chut mon amour. Tu verras, tout ira bien. Je suis là, tu n'es pas seule. »

Elle a peur, je le sens. Sa peur éveille mes sens. Je pourrais boire son sang jusqu'à la lie, profiter du repas gratuit, lui offrir une mort douce dans mes bras pourtant quelque chose retient la bête assoiffée de sang qui est en moi.
J'ai trop de respect pour elle.
Elle essaye alors de me dire quelque chose mais les mots restent bloqués en partie dans sa gorge.


« Je... pas mourir ...trop tôt. »

« Je ne peux pas, je dois te laisser partir. Nous le savons tous les deux. »

« Pitié. »

J'ai mal.
Tiraillé entre le devoir de la laisser s'éteindre et l'envie grandissante d'en faire une des nôtres. De faire d'elle un vampire. La décision lui appartient.


« Je pourrais te prendre comme élève, devenir ton Sire. Mais le veux-tu vraiment ? »

Elle me répondit un oui à peine audible, bientôt tout once de vie la quitterait, je dus faire vite. Me laissant emporter par l'odeur d'ambroisie qu'avait son sang, je plante mes canines dans la douceur de sa peau et commence à boire son sang. M'entaillant le poignet, je le porte à sa bouche pour qu'elle s'abreuve de mon propre sang. Je la sens aspirer et boire. Soudain, elle tomba inerte dans mes bras.

Est-ce que ça avait marché ? Je ne le savais pas. J'avais été libéré de mon Sire depuis un moment mais, je n'avais encore jamais fait d'enfant.
La chose était nouvelle.
Je pris Delibeth dans mes bras et l'emportait un peu plus loin, à l'abri. Il me fallait attendre et trouver de quoi la nourrir si jamais elle se réveillait. Combien de temps avais-je mis à me réveiller ?

Alors que je revenais avec un quatre heure pour le cas où Lili reviendrait à elle, je vis son corps se convulser. Est-ce que c'était comme ça que ça se passait ? Je m'approche d'elle pour la serrer contre moi le temps que ça passe.
Soudain, elle ouvrit les yeux et tenta de prendre une inspiration. Je n'y avais jamais vu autant de peur.


...

Je voyais de la lumière devant moi. Calme, apaisante et réconfortante. J'étais attiré par elle, je voulais la rejoindre. Était-ce ça finalement mourir ? J'allais m'élancer un peu plus vers elle quand soudain je me sentis tirée en arrière. Non, je ne voulais pas, ça avait l'air si doux là bas vers cette lumière.
Je me débattais violemment pour me défaire de cette emprise qu'empêchait d'aller vers la lumière. La prise se fit plus forte et je regagnais mon corps avec violence. Ouvrant les yeux, je me retrouvais face à Viatlan, mon amant.
Que s'était-il passé ? Étais-je morte ou vivante ?
Pour le vérifier, je pris une profonde inspiration et la panique m'envahit. Je ne pouvais pas respirer, j'allais mourir étouffer alors que je venais de revenir à moi. Pas question ! Je ne voulais pas mourir. Je commençais à me gratter le cou avec force et conviction.


« Lili, calme toi ! Tu n'as pas besoin de respirer. Est-ce que tu te souviens ? »

Pas besoin de respirer ? Me souvenir de quoi ?
Mes idées étaient dans le brouillard. Pourtant là, tout au fond de moi même, je le savais, il m'avait offert la vie éternelle à ma demande, juste parce que j'avais peur de mourir. C'est comme ça que je suis passé de vivante à morte puis de morte à pas vraiment vivante. Comment allais-je faire ?
Je n'eut pas le temps de me poser d'avantage de questions, mon nouveau statut se rappela à moi entre autre par cette soif de sang. Viatlan dût s'en apercevoir car il approcha une chèvre près de moi.


« Tiens bois ! Ce n'est pas le meilleur sang mais ça devrait calmer ta soif et te redonner des forces. »

La fin de sa phrase se perdit au loin, je me jetais avidement sur l'animal, ne lui laissant aucune chance. Mes canines se plantèrent dans sa gorge et par succion, je bus le breuvage chaud qui s'en écoulait.



Je la regarde boire avidement le liquide chaud qui s'écoulait de l'animal. Le chemin serait long mais, elle y arriverait et je l'aiderai sur cette voie.


- Fin du flashback -


Je l'avais transformé.
Moi Viatlan, j'avais volé son dernier souffle, je l'avais tué en la laissant vivre. Je l'avais condamné à la vie éternelle, à une vie où l'on voit les autres mourir avant soit.
Avait-elle eut conscience de cela en me demandant de la transformer ? Parviendrait-elle à vivre avec ça ? Aurait-elle des regrets ?
Des questions pour lesquelles seul le temps aurait les réponses.

Dés lors je devins son Sire.
J'étais celui qui avait fait d'elle une vampire, ma "fille"... Je n'y avais pas pensé à ce moment là mais, en la transformant, j'avais créé des obligations envers elle. J'allais devoir lui apprendre à devenir une vampire.
Il y a tant de choses nouvelles à apprendre pour un vampire nouveau né. Ça prendrait du temps mais, ça serait toujours moins que si je ne jouais pas mon rôle de Sire.
Je l'aimais...

J'étais persuadé qu'ensemble nous pourrions soulever des montagnes, qu'en avançant main dans la main, nous triompherions.
Les premiers jours furent difficiles. Je dus apprendre à Lili a maitriser sa soif. Il était important qu'elle se nourrisse de sang pour être forte et solide mais, je ne voulais pas qu'elle le fasse n'importe comment. Je me mis donc en quête de lui apprendre l'art de la chasse.
Cet apprentissage ne fut pas bien difficile, attraper sa victime, lui planter les crocs dans le cou et boire. Dans l'absolu la chose se résume à cela mais, elle décida d'apprendre à maitriser sa soif de sang de manière à pouvoir la contrôler suffisamment pour ne pas boire le sang d'innocents.
Elle avait déjà un grand cœur étant vivante, elle l'avait gardé.

Quand elle ne suivait pas mes leçons, Lili s'entrainait à son violon, vampire ou pas, elle était bien décidé à continuer sur cette voie. Je dois avouer qu'elle avait raison, elle jouait magnifiquement bien, j'étais toujours sous le charme quand je voyais ses doigts courir sur les cordes. Je soupçonnais ses nouvelles capacités sensorielles d'accentuer son talent mais je refusais de m'en plaindre. D'autant plus qu'on doit bien admettre qu'on voit son sourire autant quand elle joue que pendant nos parties de jambes en l'air.
Elle a perdu cette étincelle de joie qu'elle avait dans les yeux avant sa transformation, avant que je la lui vole.

La vie suivait son court.
Pourtant, je devais bien voir l'évidence, Lili n'était pas heureuse. Elle acceptait sa condition de vampire parce qu'elle n'en avait pas le choix finalement.
Plus le temps passait et plus elle s'enfermait dans sa musique. C'est à peine si elle finissait par voir ma présence. Elle suivait mes leçons, c'est un fait mais à part ça, notre amour semblait s'effriter.
Étions-nous vraiment capable de soulever toutes ces montagnes ? Ne l'avais-je pas rendu plus malheureuse en l'empêchant de mourir ?

L'heure était venu pour elle de prendre un nouveau tournant, d'écrire une nouvelle page.
Je devais m'effacer de sa vie, la laisser apprendre ce qui lui restait à apprendre par elle même. J'étais son sire, si je lui disais de faire quelque chose, elle n'aurait d'autre choix que de le faire, il était impossible d'aller à l'encontre d'un ordre de son Sire.
Aussi quand j'entendis parler de l'île de Clavinia, je suis qu'il fallait que je l'y envoie. Mener une vie près de gens qui passer leur temps à se battre pour eux même ne pourrait que lui être bénéfique. Une fois qu'elle aurait appris à vivre par elle même, elle pourrait revenir me voir pour obtenir sa liberté.

C'est comme ça qu'un soir, je décidais de l'endormir pour pouvoir l'embarquer sur un navire.
J'avais tout prévu. La poudre de sommeil acheté à prix d'or, le capitaine de navire grassement payé pour transporter mon amante et bien sûr, une chambre aménagé dans la cale, à l'abri du soleil.
Le moment venu, tout se déroula sans encombre. Je la déposais délicatement sur le lit de sa chambre, un doux baiser sur son front et me voilà entrain de déposer une lettre cacheté sur la table de nuit.
J'étais entrain de l'abandonner, de la laisser en plan. Je l'aimais, je voulais qu'elle retrouve ce sourire, cette étincelle de vie qu'elle avait perdu. J'étais persuadé qu'elle comprendrait et qu'elle arriverait à redevenir elle même...



Vous l'aurez probablement compris, Delibeth est une violoniste de talent.




Compétences :

Connaissances (1) : Déchiffrage (1)

Absorption (3)
Sens accrus (1)
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MJ


Messages : 190
Date d'inscription : 31/03/2011

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MessageSujet: Re: Delibeth   Delibeth Icon_minitimeVen 15 Juil - 14:43

Bonjour, Delibeth, je te souhaite la bienvenue sur Maynlie !

Une superbe fiche, pour un personnage que l'on sent travaillé. Je n'ai rien trouvé d'important à redire là-dessus. Allez hop, validation express !

[Fiche validée !
Tu peux à présent poster dans les parties RP du forum et commencer à jouer.
Et maintenant, il est temps de voir comment tu vas t'en sortir dans notre univers...
Place à tes aventures !]
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Delibeth
Personne Bannie
Delibeth


Messages : 31
Date d'inscription : 14/07/2011

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MessageSujet: Re: Delibeth   Delibeth Icon_minitimeSam 25 Aoû - 22:38

RP de mise à jour de la fiche ici
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MessageSujet: Re: Delibeth   Delibeth Icon_minitime

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